Elles sont dans des veines d’eau « diaboliques », impossibles à appprocher à cause d’un grand profond entre elles et moi. J’ai sorti toute la panoplie des lancers que, présomptieusement, je croyais maîtriser, les lancers courbes avec petit mending pour retarder le dragage, lancer parachute soie détendue et j’en passe. J’ai changé 10 fois de mouche et essayé tous mes modèles que je pensais infaillibles. Rien, que dale, nada. Pas une montée. Enfin si, des prises au ralenti, en « head & tail » à vous couper le souffle à quelques centimètres de ma mouche qui ne leur inspire que du dédain. Dur. Quelle leçon d’humilité de la part de ces grosses brownies de la Don que j’avais à tors fini par juger de « faciles ».
En attendant de pouvoir leur tirer le portrait (je n’ai plus que quelques jours pour y parvenir) voici quelques clichés de la Don, en aval du Manse pool, en ce mois d’Août Ecossais.
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J’ai réussi à en ferrer une Samedi soir, une bonne grosse brown de la Don, … mais je la perd avant la mise au sec. Quand ça ne veut pas sourire …
Alors en guise de portrait …
T’as de beaux yeux
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mon vieux, sur le Gave de Pau elles sont plus petites, mais c'est le même cinéma à partir de mi-août: elles prennent des micro mouches, toute la boîte y passe, et on finit par s'abimer les yeux à enfiler les oeillets sur l'écran du crépuscule ... pendant que ces dames se gavent en nous faisant tourner en bourrique!