Incroyable, il pleut tous les jours mais le gave reste excellent. Samedi il était bas et clair, sans eaux de neige. Il fallait avoir la foi pour sortir sous la pluie. Et pourtant…
Une éclosion phénoménale d’olives et March Browns et surtout qui dure, qui n’en fini pas, des gobages de 14 à 18 h. 12 poissons à tous les deux, autant de piquÄ—s, ratÄ—s et dÄ—crochÄ—s. Pas de monstres mais que de la belle truite jusqu’à 40.
Quelques belles actions sur une zone peut profonde, très lente en face d’un roncier avec des gobages somptieux, du style bec perçant l’eau et interception au ralenti, un grand bonheur quand la même action se répète sur le CdC.
Dimanche la rivière a pris 15 cm et a tourné au vert laiteux. Eau de neige? Il fait froid et les averses se succèdent. La encore il faudrait être fou pour croire que les truites pourraient être actives … Et pourtant, l’éclosion fut encore plus intense, et les poissons aussi coopératifs.
Les hostilités ont commencé vers 14h sous une pluie battante, un magnifique poisson, 45+ ? collé à la berge et se gavant d’olives. Spectacle énorme mais une experte dans une veine d’eau infernale. On s’y casse les dents tous les deux à tour de role et c’est Romain, au 150ème passage qui la fait monter. Ferrage, demarrage vers le milieu de la rivière, combat sérieux, gros coup de tête et .. décrochée ! Non pas elle, après tant d’effort. Rom en pleure de ne pas avoir pu l’admirer de plus prêt. Assurément un gros fish.
La suite est un festival sur la zone du bas, en plein milieu du Gave, des insectes qui dérivent en rafales et des poissons actifs partout qui prennent franchement. On enchainera encore une douzaine de poissons, comme la veille, pas de monstres mais toutes calibrées entre 32 et 38. Romain fera même une truite de mer qui s’était mélée à la fête au milieu de ses cousines fario. Et comme la veille l’éclosion durera jusqu’à 18 h, non stop, montanesque ! On s’est bien pelé mais il ne fallait pas manquer ça. Cette rivière est surprenante. Je n’ose imaginer le joyaux, digne de la Don en Ecosse, ou de la Madison dans le Montana, si cette rivière était correctement gérée.
Le lendemain, Lundi, l’éclosion est toujours aussi phénoménale mais le soleil brille et les truites n’ont pas le nez en l’air. Un gros poisson est tout de même à table le long de la berge. Encore une experte qui se gave d’olive sous mes yeux. C’est moi qui m’y colle cette fois. 200 passages, 5 ou 6 changements de mouche, et elle monte enfin, pourquoi sur ce passage ??? Démarrage vers la berge, jump, c’est du lourd, et … casse. Elle a failli retmber sur la berge :o)
Il est temps de rentrer pour aller prendre l’avion vers le Canada.
Ci dessous une petit échantillon de nos copines du week end.